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Préparation à la mise en place d'une nouvelle GMAO
sur les Hôpitaux de Saintes et de Saint-Jean-d'Angély dans un contexte de GHT


did
Didier Sniadach

     logo_utc             saintes          ch_saint_jean_angely
   Université de Technologie de Compiègne              CH de Saintes                CH de Saint-Jean-d'Angély  
    
Rapport de stage PDF
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Référence à rappeler : PREPARATION A LA MISE EN PLACE D’UNE NOUVELLE GMAO SUR LES HOPITAUX DE SAINTES ET DE SAINT JEAN D’ANGELY DANS UN CONTEXTE DE GHT, DIDIER SNIADACH, STAGE AU CENTRE HOSPITALIER DE SAINTES,
Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2019-2020
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Durant le stage que j’ai effectué au centre hospitalier de Saintonge en Charente-Maritime, J’ai eu comme projet « la préparation à la mise en place d’une nouvelle Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) sur les hôpitaux de Saintonge et de Saint-Jean-D’angély dans un contexte de Groupement Hospitalier Territorial ». Mon Objectif était de mettre à jour la base actuelle GMAO « ASSET PLUS »afin de permettre un transfert des données informatiques des équipements médicaux dans la nouvelle GMAO « DIMO MAINT ». Les enjeux de ces différentes mises à jour sont de pouvoir travailler sur la nouvelle GMAO avec les informations les plus fiables possibles. Durant ce stage j’ai pu parfaire mes connaissances biomédicales et découvrir des domaines que je ne connaissais pas entre autre la radiothérapie et la sécurité Laser.

Mots clés : ASSET PLUS, DIMO-MAINT, mise en place d’une nouvelle GMAO

ABSTRACT

During my apprenticeship at the Saintonge hospital in Charente Maritime, my project was to prepare the implementation of « new Computerized Maintenance Management System » (CMMS) for both Saintes and Saint-Jean-d'Angély hospitals working in a approach of Territorial Hospitals Group. The first step was to update the actual CMMS "ASSET PLUS" in order to allow the transfer of medical equipment’s datas in the new CMMS "DIMO MAINT". The stakes of these different updates are to be able to work on the new CMMS with the most reliable information possible. During this apprenticeship I was able to improve my biomedical knowledge and discover new topics I didn’t learn before as radiotherapy and laser safety.

Key words : ASSET PLUS, DIMO-MAINT, setting up a new CMMS

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Remerciements

Je tiens à remercier monsieur Imad MOSLEM, ingénieur biomédical pour m’avoir accueilli et suivi tout au long de mon stage dans son service ainsi que monsieur Stéphane WASCOWISKI, technicien supérieur hospitalier référent de mon stage, tous deux en poste au service biomédical de Saintonge.

Je souhaite également adresser mes remerciements à madame Nelly VAUZELLE, assistante technique du service biomédical et à messieurs Michel GARNIER, Eric LE GAL, Damien CLEMENT, Olivier MERLE, Frédéric CUENCA, Techniciens supérieurs hospitaliers au service biomédical de Saintonge et de Saint Jean D’Angély,  pour leur accueil, leur bonne humeur, ainsi que l’aide et le soutien qu’ils m’ont apporté.

Je remercie également mes encadreurs de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), en particulier Monsieur Pol-Manoël FELAN, Responsable pédagogique de la formation ABIH à l’UTC et Gilbert FARGES, Docteur ingénieur enseignant chercheur à l’UTC pour leur aide, leurs conseils et leurs encouragements durant cette formation.

Mme Nathalie MOUTONNET assistante ABIH pour sa disponibilité et sa sympathie.

Et enfin je remercie mes collègues étudiants qui m’ont également aidé durant cette formation

Que tous trouvent dans ce rapport, le couronnement de leur soutien quotidien ainsi que le témoignage de ma sincère gratitude.


Sommaire




 

Table des matières

1    SIGLES ET ABREVIATIONS
2    INTRODUCTION
3    PRESENTATION DU GHT DE SAINTONGE
    3.1    LE GHT DE SAINTONGE
    3.2    LE CENTRE HOSPITALIER (CH) SAINTONGE DE SAINTES
    3.3    LE CENTRE HOSPITALIER (CH) DE SAINT-JEAN-D’ANGELY
    3.4    LE CENTRE HOSPITALIER (CH) DE ROYAN
    3.5    LE CENTRE HOSPITALIER DE JONZAC
4    PRESENTATION DU SERVICE BIOMEDICAL DU GHT DE SAINTONGE
5    LES MISSIONS D’UN SERVICE BIOMEDICAL
    5.1    Règles de classification des DM
    5.2    Qu’est-ce qu’une de GMAO
6    LES ACTIVITES MENEES AU SERVICE BIOMEDICAL DU CH DE SAINT JEAN D’ANGELY
7    LES ACTIVITES MENEES AU SERVICE BIOMEDICAL DU CH DE SAINTONGE
    7.1    L’organigramme du service
    7.2    Le service biomédical
    7.3    Mise à jour de la base fournisseurs
    7.4    Revue des DM et programmation des maintenances préventives dans la GMAO
    7.5    Mise en place des codes de Nomenclature de Fournitures et de prestations de Services homogènes (NFS)
8    PERSPECTIVES
9    CONCLUSION
10    ANNEXES
    10.1    Les missions d’accompagnement que j’ai eu l’opportunité de faire pendant la durée de mon stage
        10.1.1    Changement d’une lampe de centrage en radiothérapie
        10.1.2    Accélérateur de particules
        10.1.3    Remplacement d’un cystoscope
        10.1.4    Visite de services

                    10.1.4.1 Le service de Dialyse
                    10.1.4.2 Le service de Coronarographie
        10.1.5    Formation sécurité laser
    10.2    Textes règlementaires
    10.3    SOURCES
    10.4    Bibliographie



 45

 

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Introduction

1    SIGLES ET ABREVIATIONS


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2    INTRODUCTION




Le centre hospitalier de Saintonge, établissement dans lequel j’ai effectué mon stage doit assurer la gestion d’un parc de dispositifs médicaux conséquent et complexe, tout cela dans un cadre réglementaire de plus en plus contraignant.

Pour ce faire, l’établissement est équipé du système de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) ASSET PLUS.

Dans le cadre de son développement, le centre hospitalier va devoir migrer ses données sur un nouveau système GMAO à partir de septembre 2019.

En effet, une charte signée en 2016 a officialisé la création du Groupement Hospitalier Territorial (GHT) de Saintonge qui regroupe les centres hospitaliers de Saintonge, St Jean d’Angély, Jonzac, Royan, Boscamnant, et de l’établissement public départemental des Deux Monts.

Le centre hospitalier de Saintonge a été désigné comme établissement support du GHT de Saintonge et à ce titre, son directeur a un rôle d’animation et de coordination du groupement.

La création de ce GHT a pour objectif de mutualiser les ressources et les compétences des différents centres hospitaliers et de créer des outils et des équipes de soins mobiles partagés.

C’est donc tout naturellement dans le cadre de leur coopération que les directions des établissements ont décidé de se doter d’une GMAO commune et partagée par toutes les équipes techniques biomédicales du GHT de Saintonge.

Le GHT a opté pour l’acquisition d’un outil de (GMAO) qui a notamment l’avantage d’être disponible en full web (données accessibles sur une même plateforme hébergée chez l’éditeur du logiciel). Ce système d’information, hébergé sur une plateforme externalisée va notamment permettre aux différents centres hospitaliers d’alimenter et de partager en temps réel une unique base de données de maintenance commune. Après étude et analyse des logiciels de GMAO disponibles sur le marché et référencés sur la centrale d’achat de l’état (l’Union des Groupements d’Achat Public « UGAP »), les directions ont opté pour la mise en place commune de l’outil DIMO MAINT.

Le démarrage de la mise en place de cet outil est prévu à partir de septembre 2019 et il devient donc urgent pour le service biomédical du GHT de Saintonge de mettre à jour sa base de données GMAO. Pour cela, il est nécessaire que la base de données soit saine et que la data réponde bien aux exigences réglementaires.

3    PRESENTATION DU GHT DE SAINTONGE


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3.1    LE GHT DE SAINTONGE

Le GHTS (Groupement Hospitalier Territorial de Saintonge) est composé de 7 établissements de santés réparties sur le territoire Sud-est de la Charente-Maritime. [1]

ghts
  
 
       Figure 1: Carte du GHT de Saintonge
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Sur un territoire couvrant les 2/3 du département et une population de 300 000 habitants, le projet du groupement hospitalier territorial de ces établissements s’articule notamment autour du regroupement des activités des différents hôpitaux entre eux.
 
Engagés dans une coopération au travers d’une direction commune, les centres hospitaliers de Saintonge, de Saint-Jean-d’Angély, de Royan et de Jonzac, ainsi que les établissements médico-sociaux de Matha et de Saint-Savinien représentent près de 1300 lits, 220 médecins, 20 budgets et une grande diversité d’activités.
 
Au niveau de l’organisation des soins, la réflexion des établissements membres du GHT de Saintonge recherche une conciliation entre une offre de proximité pour garantir l’accès aux soins de la population, et la création de pôles médicaux de haute technicité afin de mieux répartir les budgets alloués par la région et un meilleur suivi de ses patients.

Ces hôpitaux mutualisent leurs compétences afin de permettre une grande capacité de soins sur tout le territoire et garantissent un objectif constant de performances des soins apportés aux patients.

3.2    LE CENTRE HOSPITALIER (CH) SAINTONGE DE SAINTES


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saintes

Figure 2: Le Centre Hospitalier de Saintonge

CH de Saintonge [2]


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Le centre hospitalier de Saintonge a ouvert en 2007, il est moderne et équipé de technologies performantes sur le plan de l’efficience, de la qualité et de la sécurité des soins aux patients.
Situé à Saintonge, au cœur de la Charente-Maritime, il a une capacité d’accueil de 881 lits et places. Il regroupe sur un même site les spécialités médicales suivantes :

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En terme d’équipements, l’hôpital dispose d’un plateau technique complet et performant (IRM, Scanner, Radiothérapie, Centre lourd d’hémodialyse ...).

Dans le cadre de son futur projet d’établissement, les plateaux techniques connaîtront un nouveau cycle de développement avec notamment l’acquisition d’un second IRM et d’un robot chirurgical.

Il comprend également un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et une unité de soins de longue durée, ainsi qu’un établissement d’accueil et d’hébergement pour personnes en situation de handicap.

Lui est également attaché un institut de formation en soins infirmiers et un institut de formation des aides-soignants.






3.3    LE CENTRE HOSPITALIER (CH) DE SAINT-JEAN-D’ANGELY

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st_jean 
Figure 3: Le Centre Hospitalier de Saint-Jean-d'Angély

CH de Saint-Jean-d’Angély [3]




Il est situé à Saint-Jean-d’Angély en Charente-Maritime, sur un territoire de 55 000 habitants et avec une capacité d’accueil de 450 lits et places.

Son effectif est de 692 personnes dont 41 médecins.

Pour l’année 2017, le centre hospitalier a enregistré 12 000 passages dont près d’1/4 ont été suivis d’une hospitalisation.

Le centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély est un établissement de proximité qui offre aux patients des soins diversifiés à travers de nombreuses prises en charge comme suit :
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Ce centre hospitalier dispose également d’un EHPAD.

Pour maintenir une offre de soins pérenne, efficiente et qualitative, l’hôpital articuleses prises en charge en réseau au sein du groupement hospitalier de territoire de Saintonge qui l’unit aux centres hospitaliers de Royan, Jonzac, Boscamnant, et à l’hôpital de recours du groupement, le centre hospitalier de Saintonge.

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3.4    LE CENTRE HOSPITALIER (CH) DE ROYAN


royan

Figure 4: Le Centre Hospitalier de ROYAN

CH de Royan [4]


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Le centre hospitalier de Royan, fait partie du territoire sud-est de la Charente-Maritime et a une capacité d’accueil de 313 lits. Il dispose également de 120 lits dans une structure d’hébergement pour personnes âgées « La Coraline », d’un EHPAD de 70 lits et de 50 lits dans une Unité de Soins de Longue Durée (USLD)

L’établissement est constitué de 6 pôles comme suit :




3.5    LE CENTRE HOSPITALIER DE JONZAC


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Figure 5: CH de JONZAC

CH de Jonzac [5]



Le centre hospitalier de Jonzac est un hôpital de proximité. Il compte 499 lits pour un bassin de population de 56000 habitants. L’hôpital est administré par un conseil de surveillance présidé par le maire de Jonzac.
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L’établissement est constitué de 4 pôles comme suit :


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4    PRESENTATION DU SERVICE BIOMEDICAL DU GHT DE SAINTONGE




ORGANIGRAMME ACTUEL DES CH DE SAINTONGE ET DE SAINT-JEAN-D’ANGELY

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Figure 6 : Organigramme actuel des CH de Saintonge et Saint-Jean-d'Angély



PROPOSITION D’ORGANISATION DU SERVICE BIOMEDICAL DU GHTS



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Figure 6 bis: Organigramme du GHT de Saintonge

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Dans le cadre d’un projet de mise en commun des différents services biomédicaux (SBM) de Jonzac, Royan, Saint-Jean-d’Angély, Boscamnant et Saintonge, le GHT permet de créer un service biomédical de territoire.

L’un des objectifs principaux du GHT est de regrouper ses compétences techniques afin de garantir une prise en charge optimale des dispositifs médicaux (DM) et de gérer au mieux ses maintenances préventives (MP) et ainsi permettre aux services de soins une meilleure prise en charge des patients. Le regroupement va également permettre aux différents centres de regrouper, de négocier au mieux ses achats et donc de gérer ses budgets de façon optimale.
 
Il est donc primordial d’avoir une GMAO performante et renseignée au mieux pour gagner un temps précieux.


5    LES MISSIONS D’UN SERVICE BIOMEDICAL


Le service biomédical, grâce à son équipe et à ses compétences est un soutien logistique permanent aux équipes soignantes.

La priorité du service est la disponibilité des équipements pour assurer la continuité des soins et l’application des exigences de sécurité et de qualité.

Les services biomédicaux, participent au plan d’équipement médical de l’établissement dans lequel ils sont implantés.

Ils construisent notamment le plan pluriannuel d’investissement, planifient et réalisent les maintenances préventives. Ils prennent en charge la maintenance corrective des équipements médicaux dans leur périmètre.

Le service biomédical fait partie de la DARM (Direction des Achats et des Ressources matérielles). Ils interviennent également en support des négociations afin de valider les offres techniques des fournisseurs.

Le service biomédical est en charge de la gestion du parc des équipements dispositifs médicaux (DM) durant tout leur cycle de vie, de l’acquisition à leur réforme.
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Il planifie, et réalise la maintenance préventive et les contrôles qualité, à travers des interventions internes lorsqu’il en a les compétences, ou fait appel à des prestataires dument qualifiés.

Le rôle des services biomédicaux est aussi de maintenir les performances des DM, d’augmenter leur durée de vie mais aussi leur fiabilité et leur sécurité tout en diminuant le nombre de maintenances curatives et en optimisant leur utilisation et leurs coûts.

Ils assurent également la traçabilité des DM afin de tenir à jour le Registre de Sécurité et de Qualité de Maintenance (RSQM). Ils assurent la gestion du stock de pièces détachées et des accessoires « non-stériles » pour les DM. Ils organisent la formation des utilisateurs à l’usage des DM et créent des procédures ou protocoles d’utilisation de ces DM. Ils se forment sur les DM qu’ils devront entretenir. Ils assurent la veille réglementaire et technologique sur les réglementations en vigueur, et sur les nouvelles technologies dans le domaine biomédical. Toutes ces actions sont bien entendu mises en place dans le but de garantir une qualité de soins maximale aux patients.

La maintenance des dispositifs médicaux très règlementée et plusieurs décrets encadrent les obligations de contrôle qualité et de maintenance. Le service biomédical a donc une obligation de maintenance, de contrôle qualité et de gestion des dispositifs médicaux. Son rôle est de mettre à la disposition du personnel médical des appareils aux performances et qualité initiales.

Le service biomédical s’assure également du bon classement des dispositifs qui sont fonction du risque patient que présente leur utilisation. En effet, connaître la règlementation relative aux règles de classifications des Dispositifs Médicaux est essentiel pour les techniciens biomédicaux.


5.1    Règles de classification des DM



Un Dispositif Médical est un équipement physique ou un logiciel destiné à être utilisé à des fins médicales, à des fins de diagnostic ou à des fins thérapeutiques chez l’homme.

Par ailleurs, les DM implantables en partie ou en totalité dans le corps humain et dont le fonctionnement dépend d’une source énergétique autre que l’énergie générée par le corps humain sont appelés Dispositifs Médicaux Implantables Actifs.
 
Source : code de la santé publique article L.5211-1 [11] .

https://www.codes-et-lois.fr/code-de-la-sante-publique/article-l5211-1

Cette règle est commune à tous les états membres de l’Union Européenne (UE).

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Classification des DM :

classification
Figure 7: Classification des Dispositifs Médicaux



Les acteurs dans la classification des DM :

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Dispositifs médicaux implantables [12]


Source : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/autres-produits-de-sante/article/tout-savoir-sur-les-dispositifs-medicaux-implants-protheses

Les missions de pilotage et de suivi du service biomédical sont donc :

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La Criticité au sein du GHT a déjà été établie sous la forme d’une procédure, intitulée « Procédure dégradée ».
Son objectif est de définir le processus en cas de défaillance d’un équipement biomédical. Trois règles ont été définies :

Un listing de ces équipements est disponible sur l’intranet du GHT. Il serait tout à fait envisageable d’intégrer cette procédure dans la nouvelle GMAO.

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Toutes ces missions peuvent être répertoriées dans un système informatique de Gestion Assistée de Maintenance par Ordinateur (GMAO).


5.2    Qu’est-ce qu’une GMAO



outil

Figure 8: Outil de GMAO

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Nous avons vu plus haut les missions de la maintenance d’un service biomédical qui sont d’approvisionner, de dépanner, de réviser et contrôler les équipements en respectant des normes de sécurité et de qualité avec un objectif d’optimisation des coûts.

Un système GMAO repose sur une base de données composée de champs que les services techniques, informatiques et biomédicaux viennent alimenter afin de pouvoir accéder rapidement aux données essentielles mais aussi pour leur permettre de les analyser grâce aux différentes extractions décisionnelles et ainsi de pouvoir mieux planifier les maintenances ainsi que les investissements à venir.

Les informations qui sont répertoriées dans un système GMAO contiennent entre autres l’inventaire des DM mais aussi les fiches de suivi des matériels, les procédures de maintenance. La GMAO permet également de stocker toutes les informations techniques des DM.

La GMAO permet aussi de gérer les commandes de pièces détachées et les opérations de suivi de maintenance des équipements renseignées par les techniciens ou en ayant recours à des sociétés de prestations de service de maintenance.

La GMAO permet également d’assurer un suivi des dépenses et des budgets notamment en y indiquant les opérations de main d'œuvre et d'achat des équipements et des pièces.

La GMAO, grâce à ses outils d’analyse permet également de préparer les budgets, d’analyser les dépenses et de mettre en évidence les équipements les plus coûteux en termes de maintenance.

La GMAO permet donc de tenir à jour l'inventaire des équipements répertoriés dans un registre disponible au travers d’un système de gestion d’entreprise et de définir et mettre en œuvre les plans de maintenances des matériels en fonction des criticités mais aussi des dates de contrôle obligatoires qui sont toutes répertoriées dans la base.

La GMAO permet également de tracer et de mettre à la disposition de tous, la documentation nécessaire à l’utilisation des équipements.

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fonction_gmao 
Figure 9: Fonctionnalité de la GMAO
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6    LES ACTIVITES MENEES AU SERVICE BIOMEDICAL DU CH DE SAINT JEAN D’ANGELY


Au cours de mon stage, j’ai participé à la mise à jour de l’inventaire de l’hôpital de Saint-Jean-d’Angély qui n’a pas de GMAO. A l’heure actuelle, ils utilisent Excel pour répertorier les équipements, et un classeur papier pour le suivi des maintenances des équipements. 

Tous les équipements sont répertoriés dans un fichier Excel qui contient notamment :
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Dans le classeur papier, tous les équipements sont répertoriés par numéro d’équipement, et chaque nouvelle intervention, est insérée dans la pochette de l’équipement contenant tout son suivi depuis son acquisition, en effet chaque centre hospitalier se doit de maintenir les performances de ses dispositifs médicaux soumis à obligation de maintenance.

Ma mission était de contrôler physiquement que les Dispositifs Médicaux se trouvaient dans les services de l’hôpital indiqués sur le fichier.

J’ai donc compris comment le système qui remplace la GMAO fonctionnait. Ce système fonctionne très bien, mais bien qu'il soit assez rigoureux, reste un système matérialisé lent, qui nécessite l’intervention humaine pour vérifier la traçabilité entre les différentes interventions ou la modification des fiches. En effet le service biomédical de Saint-Jean-d’Angély peut néanmoins suivre les différentes dates de maintenance de ses équipements grâce au fichier Excel.

Une fois le contrôle physique effectué, j’ai corrigé, si nécessaire l’emplacement des DM notés sur le fichier en indiquant précisément où ‘équipement se trouvait lors du contrôle.

L’hôpital de Saint-Jean-d’Angély est situé à une trentaine de kilomètres de CH de Saintonge et il a donc été convenu que je réaliserai cette mission à partir de la deuxième moitié de mon stage à raison d’une journée par semaine sur ce site.

La mise à jour de ce fichier Excel est un préalable à la mise en place de l’outil GMAO, prévue en fin d’année, afin d’avoir une base de données fiable à intégrer dans l’outil.

Cette mise à jour était également essentielle à réaliser afin de pouvoir intégrer les DM dans la GMAO « DIMO Maint ». Le suivi pourra ensuite être fait sur le logiciel et cela permettra notamment à l’établissement support de pouvoir consulter la base, et donc les équipements des établissements membres et inversement.

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7    LES ACTIVITES MENEES AU SERVICE BIOMEDICAL DU CH DE SAINTES



7.1    L’organigramme du service

 
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Figure 10: Organigramme du CH de Saintonge


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7.2    Le service biomédical

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Le service biomédical est composé de 7 personnes (voir organigramme ci-dessus). Les techniciens fonctionnent en binômes (excepté M. Merle et Mme Vauzelle) afin d’assurer la présence systématique d’une personne de chaque binôme, en continu sur le site.

La plage horaire couverte par le service est de 8h00 à 16h30. L’hôpital a mis en place un système d’astreinte afin de pouvoir couvrir les dépannages d’urgence, et surtout d’englober la couverture horaire du service d’Hémodialyse. Les horaires des astreintes sont de 6h00 à 8h00 et de 16h30 à 19h30 du lundi au vendredi et de 6h00 à 19h30 le samedi.
 
Ce système d’astreinte implique une polyvalence des techniciens qui doivent tous à minima connaître les DM critiques, qui nécessitent une intervention urgente. De ce fait, lors de la mise en service des DM un maximum de techniciens biomédicaux participent donc aux formations techniques (à minima le binôme).

Cependant, les techniciens ont chacun des domaines de compétences dans lesquels ils ont une meilleure expérience. Ainsi, durant les astreintes, les techniciens peuvent être amenés à intervenir sur des équipements qu’ils maîtrisent moins bien.

Le CH de Saintonge est équipé d’une GMAO ASSET PLUS depuis 1999.

Les données concernant la maintenance sont toutes disponibles dans ASSET PLUS.

Le service profite du changement de système de GMAO prévu au cours du 4ème trimestre 2019, pour mettre à jour toutes ses données afin de pouvoir disposer d’informations fiables et vérifiées lors de ce changement.

Cette évolution est d’autant plus nécessaire que l’hôpital de Saintonge souhaite avoir une base de GMAO commune au groupement.


Cette mise en commun des données permettra au groupement hospitalier d’améliorer la gestion des DM mais aussi d’en augmenter leurs disponibilités notamment parce que les données seront accessibles par tous les sites en temps réel. 

Concrètement, cette mise en commun permettra aux différents sites :

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7.3    Mise à jour de la base fournisseurs


Le système GMAO ASSET PLUS dispose d’une base fournisseur conséquente qu’il est important de fiabiliser avant de pouvoir la basculer dans le nouveau système.

La fiche fournisseur se présente comme sur l’illustration ci-dessous dans ASSET PLUS.
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onze 
Figure 11: Exemple de fournisseur sur ASSET PLUS



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douze
Figure 12: Exemple de fiches contacts pour un fournisseur
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treize 
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Figure 13: Extrait liste de fournisseur sur ASSET PLUS


La base contient 887 fournisseurs qu’il fallait mettre à jour sur la GMAO « ASSET plus » du CH de Saintonge.

Cette mise à jour fut très laborieuse, car elle consistait à comparer chaque fournisseur sur deux fichiers :

  1. Un premier fichier constitué d’une base tenue par le service Financier de l’hôpital, identifiant les fournisseurs par des codes GEF (Gestion économique et financière) (voir figure : 14 et 15 ci-dessous). Ces codes GEF sont des numéros uniques affectés à chaque fournisseur en fonction de leur numéro de SIRET (acronyme de Système Informatique pour le Répertoire des Entreprise sur le Territoire). 
  2. Un second fichier tenu par le service Biomédical dans la GMAO (voir figure : 13 Ci-dessus avec les références fournisseur remplacées par le « code GEF » du service financier).

L’objectif était de mettre en concordance les 2 fichiers, en vérifiant notamment les adresses postales des fournisseurs ainsi que leurs coordonnées téléphoniques. J’ai également vérifié si les fournisseurs étaient répertoriés plusieurs fois, que ce soit sur le fichier GMAO ou sur le fichier comptable, afin de supprimer les doublons.

Lors de cette vérification, afin de coordonner les 2 fichiers, j’ai mis à jour l’outil de GMAO en remplaçant les codes fournisseurs qui avaient été incrémentés par le système par les codes GEF issus du fichier comptable.

Cela permet ainsi au service biomédical et au service financier d’utiliser les mêmes codes fournisseurs lors des commandes d’équipements ou de pièces détachées. Cette mise à jour des numéros fournisseurs va également faciliter le travail des comptables qui ne seront plus obligés de passer par une étape de transcription du code fournisseur entre les deux bases.

J’en ai profité pour mettre à jour dans le système GMAO toutes les coordonnées et tous les contacts des fournisseurs pour lesquels Nelly Vauzelle, assistante technique, m’avait communiqué les cartes de visite.
Illustration du fichier ACCESS fourni par le service financier :
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quatorze

Figure 14: Fichier ACCESS du service Achat


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quinze
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Figure 15: Extrait des fournisseurs avec leur codes GEF





7.4    Revue des DM et programmation des maintenances préventives dans la GMAO



Dans le cadre de la maintenance préventive des 2093 équipements de l’hôpital de Saintonge, j’ai revu, ligne à ligne le fichier nommé « MAINTENANCE PREVENTIVE TOUT EQUIPEMENT » afin de le restructurer par famille de maintenance, d’y associer des techniciens et des temps qui serviront à l’équipe à préparer leur planning de maintenance annuel.

Ces différents équipements sont recensés dans l’outil GMAO ASSET PLUS, sous la forme d’une nomenclature unique pour chaque équipement au travers de codes CNEH et d’une désignation.

Dans un premier temps, j’ai procédé à la réforme des maintenances préventives des 2093 équipements. J’ai ensuite créé des familles de maintenance qui m’ont permis d’associer chaque équipement à une famille.

J’ai également ajouté, sur chaque équipement, une estimation du temps de maintenance nécessaire. Pour faire cette estimation, j’ai questionné les différentes personnes de l’équipe technique en place, en fonction de leur domaine de compétence et de leur secteur d’activité.

Monsieur Moslem, ingénieur biomédical avait, en parallèle, établi une note attribuant des familles de maintenance aux différents techniciens du service biomédical et j’ai donc rattaché chaque famille de maintenance à un technicien.

Ce travail effectué dans la GMAO a permis, grâce à l’association des DM aux familles de maintenance que j’ai créé, à l’ajout des temps de maintenance sur chaque DM et au rattachement de chaque famille à un technicien, de pouvoir extraire les données sur Excel et de quantifier les heures de maintenance annuelle que doivent réaliser les techniciens biomédicaux du service(voir figure : 16 et 17 sur ASSET PLUS ci-dessous).
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seize

Figure 16: Extrait du fichier de maintenance préventive d'un technicien

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  dixsept
Figure 17:Estimation du temps de maintenance préventive annuel


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Ci-dessous copie écran d’une fiche équipement dans le système ASSET PLUS.
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dixhuit

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Figure 18: Exemple d'une fiche équipement sur ASSET PLUS

7.5    Mise en place des codes de Nomenclature de Fournitures et de prestations de Services homogènes (NFS)


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dixneuf 
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Figure 19: Extrait du fichier des codes NFS

NOTE D'INFORMATION  N° DGOS/PF1/PHARE/2018/13  du  16 janvier  2018 portant sur la nomenclature des catégories homogènes de fournitures et de services des achats hospitaliers [13]

https://www.snphpu.org/files/Actualites/note_dgos_applicabilite_nomenclatures_fonction_achat.pdf



Les codes NFS (Codes de Nomenclature de Fournitures et de prestations de Services homogènes) ont été élaborés face aux exigences de performance de la fonction achat au sein des GHT.

Cette codification est commune à tous les services achats dans le domaine de la santé publique et a été mise en place afin de créer un vocabulaire achat commun à tous les centres hospitaliers.

Les codes NFS définissent des segments d’achats et permettent de classifier les achats selon les familles de produits achetés. Ils permettent également d’établir des indicateurs de dépenses qui peuvent ensuite être comparés entre GHT.

Il est donc nécessaire de codifier les DM, les maintenances et en règle générale tous les achats effectués à partir de la GMAO afin que le système puisse remonter des indicateurs exploitables par les achats.

Le service achat communique au service biomédical les codes NFS qui concernent :


Les codes NFS ont été validés en 2018 par la note d'information du Ministère des solidarités et de la santé en date du 16 janvier 2018 (N° DGOS/PF1/PHARE/2018/13).

Il est donc nécessaire de relier chaque ligne de commande à un code NFS et pour ce faire, il faut passer par une codification des codes NFS utilisés par les services biomédicaux dans le cadre de leurs dépenses.
 
Il est donc nécessaire d’inclure ces nouvelles codifications dans la GMAO afin que les commandes fournisseurs de la GMAO soient déversées directement, grâce aux codes NFS, dans l’outil de gestion du département achats et ainsi de gagner un temps précieux.

Ces codes étant communs à tous les GHT, ils sont connus des éditeurs de logiciels de GMAO qui peuvent donc ajouter une zone avec un menu déroulant qui permettrait de relier directement dans le système le code NFS à chaque code article (dispositif médical, maintenance externe, pièces détachées, consommables…).

Cette option est payante puisqu’elle nécessite une intervention d’ASSET PLUS sur site afin de paramétrer le système avec ces nouvelles exigences. Dans le contexte de changement d’éditeur de logiciel, la direction préfère attendre l’arrivée du nouveau logiciel de GMAO (DIMO MAINT) pour faire cette mise à jour et je n’ai donc pas pu intégrer les codes NFS dans le système.

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8    PERSPECTIVES


Le démarrage du projet de mise en place du nouveau logiciel de GMAO, DIMO MAINT, est prévu au cours du troisième trimestre et je n’aurais donc pas l’opportunité de participer à toutes les étapes de la mise en place de ce nouveau système au sein du service médical du GHT de Saintonge.

Une des prochaines étapes sera notamment de mettre en en place les codes de nomenclatures des pièces détachées, desDM et des prestations de maintenance dans la GMAO. Cette refonte des nomenclatures permettra de faciliter les échanges de données entre le SBM et la DARM.

Courant juillet, les techniciens devront également se former sur la nouvelle GMAO pour pouvoir entrer, utiliser et exploiter facilement les données.L’équipe du SBM attend avec beaucoup de motivation ce nouveau système.
Enfin, l’inventaire du CH de Saint-Jean-d’Angély devra être finalisé puisque, faute de temps, je n’ai pas eu l’opportunité de le terminer.

Une fois la GMAO mise en place, afin de garantir la sécurité des patients au travers une qualité de soins optimale, le service biomédical devra veiller à la mise à jour régulière du système qui est un gage de qualité, de sécurité et de confort pour le service biomédical et les services de soins.


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9    CONCLUSIONS


Ce stage m’a permis d’être en contact avec les médecins, les cadres, le personnel soignant et l’équipe technique biomédicale. Grâce à leur disponibilité, j’ai pu découvrir les différents services de soins, ce qui m’a permis d’avoir une vision précise du rôle des techniciens de maintenance dont l’objectif constant est de gérer avec professionnalisme les équipements biomédicaux du Groupe Hospitalier Territorial de Saintonge tout en veillant à la sécurité des soignants et des patients.

Cette mission a été très enrichissante aussi bien professionnellement qu’humainement. J’ai pu rencontrer des personnes passionnées par leur métier et très professionnelles. Elles ont su partager leurs connaissances avec beaucoup de simplicité et d’enthousiasme.

Cette expérience a conforté ma volonté de réussir dans ce secteur qui me passionne aussi parce que le rôle principal d’un technicien de maintenance est d’apporter toutes ses connaissances et toutes ses compétences afin de garantir au patient d’être soigné par des équipes médicales et des matériels performants.

Je suis également très reconnaissant au personnel du GHT de Saintonge qui a pris le temps nécessaire pour m’expliquer chaque mission d’un technicien biomédical avec enthousiasme et sympathie. Grâce à eux j’ai pu élargir mes compétences et mes connaissances.

Ce stage m’a également permis de mettre en pratique toute la théorie acquise durant ma formation. J’ai pu participer concrètement à la préparation d’un changement de GMAO et donc de connaître en profondeur cet outil informatique mais également le panel de dispositifs médicaux et d’y associer des criticités. J’ai aussi mesuré l’importance d’une GMAO bien organisée puisque, si elle est bien paramétrée, c’est un outil indispensable de suivi des équipements et qui permet également de piloter le service maintenance grâce à tous les indicateurs de performances qui en sont extraits.


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10    ANNEXES


      10.1    Les missions d’accompagnement que j’ai eu l’opportunité de faire pendant la durée de mon stage.


Lors de mon stage, j’ai eu l’opportunité d’accompagner des techniciens experts sur certaines interventions de maintenance et j’ai pu les observer afin de bien comprendre leur façon de travailler.

L’objectif visé est de me permettre, lors de mon retour dans mon poste au Centre Hospitalier Andrée Rosemon à Cayenne de pouvoir reproduire leurs méthodes. Pour ce faire, il faut être très attentif aux méthodes employées par les techniciens et prendre des notes afin de pouvoir mieux me remémorer certaines manipulations complexes si je suis amené, dans le futur, à faire le même type de maintenance.

                 10.1.1   Changement d'une lampe de centrage en radiothérapie.

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J’ai tout d’abord pu accompagner un technicien en radiothérapie qui devait effectuer une maintenance corrective et changer une lampe de centrage sur un accélérateur de particules de marque : « VARIAN » modèle : « CLINAC IX », destiné aux traitements de tumeurs cancéreuses.



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Figure 20: Emplacement de l'ampoule


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J’ai pu observer que cette opération est très complexe et qu’elle nécessite beaucoup de minutie. En effet, la lampe de centrage n’est pas très accessible et pour l’atteindre, il faut démonter précautionneusement tous les éléments périphériques tels que le capot de protection du collimateur de l’accélérateur de particules, ainsi que de nombreuses parties empêchant l’accès à la lampe.

Lors de cette opération de maintenance, il faut notamment faire très attention aux micromoteurs d’ouverture et de fermeture des lames pour ne pas les endommager. En effet, ces micromoteurs permettent de laisser passer ou non le rayonnement pour traiter la tumeur et il faut donc que le technicien soit très vigilant.

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Figure 21: Nappes permettant la connexion aux moteurs de lames




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Figure 22: Modèle de l'ampoule changée


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Figure 23: Plan d'ensemble de la salle radiothérapie 1


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Figure 24: Klystron avec son alimentation et son système de refroidissement


               10.1.2   Accélérateur de particules.
 
 
J’ai pu me faire expliquer le fonctionnement sommaire de l’accélérateur de particules par un des physiciens présents avec nous dans la salle. La machine permet de traiter des tumeurs par bombardement de photons ou d’électrons accélérés.

Elle se compose d’un modulateur, d’un klystron, d’un couloir d’accélération des particules, d’un bâti soutenant le bras qui peut effectuer des rotations de 360°, d’un collimateur constitué de fines lames commandées par des micromoteurs qui permettent de délimiter les zones de la tumeur du patient, d’un imageur qui sert à faire des clichés avant le bombardement pour vérifier le bon positionnement du patient, et de la table de traitement où est installé le patient.

Ce dispositif permet le rayonnement de photons et d’électrons créés par le chauffage d’une plaque à 12000 volts. Cette plaque est appelée cathode et se situe dans le klystron (tube sous vide qui permet d’amplifier les rayonnements et d’expulser les électrons). Ce flux est orienté grâce à une anode et dirigé dans un tube composé de plusieurs cavités, entouré d’un champ magnétique qui se termine par une partie torique qui sélectionne l’énergie souhaitée. Cette section de plus d’un mètre permet d’accélérer les particules qui vont sortir du tube et être orientées par les lames du collimateur afin de pouvoir bombarder la tumeur du patient (en général d’une à quelques minutes) à intervalles réguliers et ce durant plusieurs jours. La durée d’une séance est d’environ 20mn par patient (installation et traitement du patient).
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Figure 25: Bras du CLINAC IX soutenant le collimateur


            10.1.3 Remplacement d'un cystoscope


J’ai également pu suivre un technicien en consultation d’urologie, pour la mise en service d’un cystoscope.
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Ces appareils nécessitent un traitement manuel de nettoyage et désinfection, réalisé sur une paillasse informatisée.


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Figure 26: Cystoscope en cours de nettoyage

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Figure 27: Paillasse humide avec les différents types de bacs et leur détection informatisée



Chaque équipement possède une puce d’identification qu’il faut programmer afin de pouvoir suivre les cycles de désinfection dans les différents bacs du circuit de nettoyage des endoscopes. En effet, il est impératif de garder une traçabilité de toutes les étapes du nettoyage (test d’étanchéité – écouvillonnage – brossage – nettoyage – rinçage)
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Figure 28: Photo de l'écran d'enregistrement des cycles de désinfection des cystoscopes



Un exemplaire de la procédure de désinfection est déposé dans le dossier patient, et un autre exemplaire est gardé dans les archives de l’hôpital.

Cette procédure est très importante, car il faut garantir la plus grande sécurité de propreté des cystoscopes (et autres endoscopes souples), afin d’éviter toute possibilité de contamination des patients.


                10.1.4 Visite de services

Lors de mon stage, j’ai également pu visiter l’hôpital et différents services :

                                10.1.4.1 Le service de Dialyse : Ce service comporte 24 lits permanents, et une zone d’auto dialyse pour les patients souhaitant plus d’indépendance.
 
La dialyse permet de filtrer le sang des personnes dont les reins ne fonctionnent pas correctement. L’appareil de dialyse est relié à une veine du patient et qui va filtrer les reins. Cette technique remplace la fonction naturelle des reins qui filtrent naturellement les déchets afin d’éviter leur accumulation dans le sang et un empoisonnement progressif du corps.


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Figure 29: Service de dialyse



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  Figure 30: Générateur de dialyse « FRESENIUS 5008 »


Ce générateur « FRESENIUS 5008 » permet de réaliser des séances d’hémodialyse séquentielle (technique invasive permettant la filtration par diffusion des impuretés contenues dans le sang), des séances d’hémofiltration (filtration par convection).

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Figure 31: Autre type de générateur Modèle "Aquarius" de marque "Edwards"


Ce générateur de modèle « AQUARIUS » est spécialisé pour l’hémofiltration.




                                  10.1.4.2 Le service de Coronarographie :

La coronarographie est une technique qui permet de visualiser les artères coronaires (artères qui alimentent le cœur) afin d’implanter des « STENT » (dispositif maillé et tubulaire, glissé dans une artère pour la maintenir ouverte) grâce à l’imagerie médicale (radiographie aux rayons X avec injection de produit de contraste iodé).

Un stent coronaire est un petit tube métallique et extensible qui est inséré dans une artère et amené jusqu’à l’artère malade. On gonfle alors un ballonnet au niveau de la zone rétrécie, et on laisse le stent de façon permanente.


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Figure 32: Exemple d'image obtenue des artères coronaires

Coronaires [6]




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Figure 33: Les différentes phases d'implantations de STENT

Stent [7]
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Figure 34: Salle de coronarographie




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Figure 35: Console de commande de coronarographie


            10.1.5 Formation sécurité laser


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Lors de mon stage, j’ai également suivi une formation de sécurité laser, dispensée par monsieur Wascowiski TSH du CH de Saintonge. Les objectifs de cette formation étaient de:
Les référentiels sont :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022424491&categorieLien=id

http://www.inrs.fr/risques/rayonnements-optiques/reglementation.html


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Figure 36: Sigle de rayonnement laser

Logo présence Laser [8]





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Figure 37: Lunettes de protection laser

Lunettes de protection [9]



LASER: « acronyme issu de l’anglais light amplification by stimulated emission of radiation » qui signifie « amplification de la lumière par émission stimulée de radiation »

La lumière visible est comprise dans les longueurs d’ondes entre environ 400 et 800 nanomètres (nm) avec un déplacement de 298000 kilomètres par seconde (Km/s).



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Figure 38: Lumière visible par l'homme



La lumière normale est constituée d’ondes très variées qui partent dans tous les sens de façon incohérente (ces ondes se diffusent dans tous les sens).
Un laser concentre un faisceau lumineux avec un spectre de longueur d’onde monochrome (une seule couleur) bien définie et en un seul point. Ce faisceau concentré est donc très puissant.
Le premier laser a été mis au point par Théodore MAIMAN en 1960. Il a créé un rayon laser au moyen d’un cristal de rubis sur lequel il a déposé une couche aluminium à chaque extrémité et a obtenu un rayon laser rouge.

« L’évaluation des risques présentés par les appareils lasers repose sur leur classification déterminée essentiellement en fonction de leur puissance et de leur longueur d’onde :
 
            Classe 1 :         Lasers intrinsèquement sans danger.   

            Classe 2 :         Lasers à rayonnement visible (400 à 700 nm de longueur d’onde, et d’une puissance                                          inférieure ou égale à 1 mW). Protection de l'œil assurée par le réflexe palpébral (reflexe                                      de la paupière à se fermer pour protéger l’œil).

            Classe 3a :       Lasers de puissance moyenne (<5 mW). Vision directe dangereuse si elle est supérieure                                      à 0,25 s ou effectuée à travers un instrument d'optique.

            Classe 3b :       Lasers dont la vision directe est toujours dangereuse (puissance comprise entre 5 mW                                      et 500 mW). Ces lasers sont potentiellement dangereux si un faisceau direct ou une                                          réflexion spéculaire est regardé par l’œil non protégé.

            Classe 4 :        Lasers toujours dangereux en vision directe ou diffuse, créant des lésions cutanées et                                         oculaires (puissance supérieure à 500 mW). Ils constituent un danger d'incendie.                                                 Exposition dangereuse au rayonnement direct ou diffus pour l'œil et la peau.

https://www.apinex.com/det/classification_des_lasers.html»

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Les lasers de classe 1 à 2 sont sans danger pour l’œil dans les conditions d’utilisation raisonnablement prévisible (réflexe palpébral).
Au-delà de la classe 2 et jusqu’à la classe 3B, ils sont dangereux et nécessitent des protections. En classe 4, ils nécessitent des précautions extrêmes.

Tous les appareils laser doivent comporter à minima les étiquettes suivantes :





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Figure 39: Logos présents sur les "LASERS"

Logos Laser présent sur les équipements [10]


Mesures d’Equipement de Protection Individuelles (EPI) en cas d’utilisation ou de manipulation d’un appareil laser :

Il est également important de noter que tout le personnel médical et les équipes techniques doivent suivre une formation laser avant de pouvoir rentrer dans une zone équipée de lasers.

Le CH de Saintonge dispose de trois types de lasers :

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Un laser de classe 2 émet une puissance de 1 milliwatt (mW) alors que le laser green light qui est de classe 4 est émet une puissance de 180 Watts.

Les personnes les plus exposées aux dangers sont les soignants. Pour preuve, en dehors des services de santé, le protocole oblige à ce que toutes les zones utilisant des lasers, soient vides de tout personnel avant la mise en route des lasers.




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10.2    Textes règlementaires :


https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017R0745&from=EN

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000021235984 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000222766&fastPos=1&fastReqId=222372712&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/autres-produits-de-sante/article/tout-savoir-sur-les-dispositifs-medicaux-implants-protheses

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006690281
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https://www.snphpu.org/files/Actualites/note_dgos_applicabilite_nomenclatures_fonction_achat.pdf




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10.3    SOURCES


•    Figure 1 : carte du GHT de Saintonge     http://www.ght-saintonge.fr/
•    Figure 2 : CH de Saintonge                    https://www.ch-saintonge.fr/
•    Figure 3 : CH de Saint-Jean-D’angély     https://www.ch-angely.fr/
•    Figure 4 : CH de Royan                          http://www.ch-royan.fr/
•    Figure 5 : CH de Jonzac                     https://www.ch-jonzac.fr/
•    Figure 6 : Organigramme actuel des CH de Saintonge et de Saint-jean-d'Angély
•    Figure 6 bis : Organigramme du GHT de Saintonge présenté lors d’une des réunions du SBM
•    Figure 7 : Classification des dispositifs médicaux         http://www.france-certification.com/2014/04/07/comment-choisir-la-bonne-classe-pour-son-dispositif-medical/
•    Figure 8 : Illustration GMAO (création)
•    Figure 9 : Fonctions de la GMAO (copié sur ASSET PLUS)
•    Figure 10 : Organigramme actuel du SBM de Saintonge
•    Figure 11 : Exemple de fournisseur sur ASSET PLUS (copié sur ASSET PLUS)
•    Figure 12 : Exemple des contacts présent dans la fiche fournisseur sur ASSET PLUS (copié sur ASSET PLUS)
•    Figure 13 : Extrait liste fournisseurs modifié sur ASSET PLUS (copié sur ASSET PLUS)
•    Figure 14 : Fichier des codes GEF du service des achats (copié sur Access du service achat)
•    Figure 15 : Extrait de fournisseurs avec leur code GEF (copié sur Access du service achat)
•    Figure 16 : Extrait des différentes MP d’un technicien (extraction Excel de ASSET PLUS)
•    Figure 17 : Estimation du temps de maintenance préventive annuelle de chaque technicien (calculer avec Excel)
•    Figure 18 : Extraction d’une fiche équipement sur ASSET PLUS (copié sur ASSET PLUS)
•    Figure 19 : Extrait du fichier des codes NFS        https://www.snphpu.org/files/Actualites/note_dgos_applicabilite_nomenclatures_fonction_achat.pdf
•    Figure 20 : Photo accélérateur de particules de marque « VARIAN » modèle : « CLINAC IX » de radiothérapie du CH de Saintonge (prise dans le service de radiothérapie).
•    Figure 21 : Photo accélérateur de particules de marque « VARIAN » modèle : « CLINAC IX » de radiothérapie du CH de Saintonge (prise dans le service de radiothérapie).
•    Figure 22 : Photo ampoule de rechange accélérateur de particules de marque « VARIAN » modèle : « CLINAC IX » de radiothérapie du CH de Saintonge (prise dans le service de radiothérapie).                                                     retour sommaire
•    Figure 23 : Photo du plan de la salle de radiothérapie du CH de Saintonge (prise dans le service de radiothérapie).
•    Figure 24 : Photo accélérateur de particules de marque « VARIAN » modèle : « CLINAC IX » de radiothérapie du CH de Saintonge (prise dans le service de radiothérapie).
•    Figure 25 : Photo accélérateur de particules de marque « VARIAN » modèle : « CLINAC IX » de radiothérapie du CH de Saintonge (prise dans le service de radiothérapie).
•    Figure 26 : Photo cystoscope du CH de Saintonge (prise dans le service d'endoscopie).
•    Figure 27 : Photo Paillasse de la zone de nettoyage des cystoscopes du CH de Saintonge (prise dans le service d'endoscopie).
•    Figure 28 : Photo de l’écran de la zone de nettoyage des cystoscopes du CH de Saintonge (prise dans le service d'endoscopie).
•    Figure 29 : Photo banque de surveillance du service d’hémodialyse du CH de Saintonge (prise dans le service de dialyse).
•    Figure 30 : Photo générateur de dialyse du CH de Saintonge (prise dans le service de dialyse).
•    Figure 31 : Photo générateur de dialyse du CH de Saintonge (prise dans le service de dialyse).
•    Figure 32 : Image radiologique des coronaires du cœur             http://www.educationcoeur.be/fr/patients/mal-poitrine/traitement/medical/coronographie-stent.html
•    Figure 33 : Implantation d’un STENT             https://blog.internedescaraibes.lequotidiendumedecin.fr/coeur-insouciant-ne-vit-longtemps/
•    Figure 34 : Photo Salle de coronarographie du CH de Saintonge (prise dans le service de coronarographie).
•    Figure 35 : Photo Salle de coronarographie du CH de Saintonge (prise dans le service de coronarographie).
•    Figure 36 : Sigle de rayonnement laser            https://fr.wikipedia.org/wiki/Laser
•    Figure 37 : Exemple de lunettes de protection laser             http://www.ardop.com/securite-laser
•    Figure 38 : Schéma explicatifs de la lumière visible par l’homme (création)
•    Figure 39 : Logos présents sur tous les appareils lasers (récupération cours)
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10.4   Bibliographie

     

[1] Cartographie des établissements du GHTS : https://www.ch-saintonge.fr/letablissement/presentation-generale

[2] Photo du CH de Saintonge : https://www.ch-saintonge.fr/

[3] Photo du CH de Saint-Jean-d’Angély : https://www.ch-angely.fr/

[4] Photo du CH de Royan : http://www.ch-royan.fr/

[5] Photo du CH de Jonzac : https://www.ch-jonzac.fr/

[6] Photo des coronaires du cœur : http://www.educationcoeur.be/fr/patients/mal-poitrine/traitement/medical/coronographie-stent.html

[7] Photo de Stent : https://blog.internedescaraibes.lequotidiendumedecin.fr/coeur-insouciant-ne-vit-longtemps/

[8] Logo Laser : https://en.wikipedia.org/wiki/Laser_safety

[9] Lunettes de protection Laser : http://www.ardop.com/securite-laser

[10]Autres types de logos présent sur les Laser : https://en.wikipedia.org/wiki/Laser_safety

[11] Code de la santé publique sur la classification des dispositifs médicaux : https://www.codes-et-lois.fr/code-de-la-sante-publique/article-l5211-1

[12] Dispositifs médicaux implantables : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/autres-produits-de-sante/article/tout-savoir-sur-les-dispositifs-medicaux-implants-protheses

[13] Note d'information n° DGOS/PF1/PHARE/2018/13 du 16 janvier 2018 portant sur la nomenclature des catégories homogènes de fournitures et de services des achats hospitaliers :  https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/autres-produits-de-sante/article/tout-savoir-sur-les-dispositifs-medicaux-implants-protheses

[14] Décret n° 2010-750 du 2 juillet 2010 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements optiques artificiels : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022424491&categorieLien=id

[15] code du travail pour les rayonnements optiques : http://www.inrs.fr/risques/rayonnements-optiques/reglementation.html


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